Résumé :
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Un carnet de voyages autobiographique de Leïla Sebbar, l'inscription de ses Algéries en France. Récits, fictions, entretiens, portraits et reportages, photos, dessins, papiers froissés d'oranges, aquarelles, BD et cartes postales tissent une mythologie affective, une géographie intime et politique de ses lieux de mémoire et de rencontres: Ainay-le-Château, Aflou, Aïn-Sefra, Alger, Allègre, BeauDésert, Bourg-Lastic, Caen, Constantine, Elbeuf, El-Hamel, ةpineuil-le-Fleuriel, La Gonterie, Grignan, Hennaya, Kaysersberg, Lodève, Manosque, Marseille, Mas Thibert, Mascara, Oran, La Roque-d'Anthéron, Roubaix, Ténès, Tiaret, Tlemcen, Verdun, Vichy... Elle croise ses " sueurs étrangères ", Nora la conteuse, Fatima et sa Singer, Djamila la maquisarde... Les filles des cités et Shérazade. Les femmes de la Goutte d'Or. Les "fous" d'Algérie, Germaine Tillion, Marthe Stora, Aimée Chouraqui, Pierre Vidal-Naquet... Et Zidane. C'est gai, c'est grave. Maurice Audin, assassiné. Harkis, abandonnés. Zouaves, spahis et tirailleurs d'Afrique, morts pour la France. Chibanis, dans les cafés, tranquilles. Les figures tutélaires d'Abd el-Kader, Isabelle Eberhardt, Pierre Loti... Mouloud Feraoun, Mohammed Dib, jean Pélégri, Kateb Yacine et leurs livres. Ses amis artistes et écrivains contemporains. Le jardin de sa mère, la Française, les ruches de son père, l'Algérien
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