Titre : | La vie quotidienne à Carthage au temps d'Hannibal : IIIe siècle avant Jésus-Christ |
Auteurs : | Gilbert Charles-Picard ; Colette Charles-Picard |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : Hachette, 1982 |
Collection : | La vie quotidienne |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-01-008970-1 |
Format : | 300 p. / ill. / 20 cm |
Note générale : | Bibliogr., 1 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 900 (Histoir) |
Catégories : | |
Mots-clés: | Conditions sociales ; Moeurs et coutumes ; Carthage (ville ancienne) |
Résumé : | Un Carthaginois ressuscité de nos jours dans sa patrie trouverait dans une ville de la Tunisie moderne les mêmes ruelles étroites et tortueuses, avec des maisons simples blanchies à la chaux, couvertes de terrasses ou de coupoles, comme il était habitué à les contempler. C’est dire assez la profondeur de l’empreinte dont la vieille Carthage a marqué les hommes d’Afrique. Elle n’eut pourtant pas le rayonnement magnifique et barbare que lui imagina Flaubert. Carthage était avant tout une cité de marchands prosaïques. Elle ne dut sa puissance qu’à l’habileté de ses négociants, à d’adroits politiciens ou économistes qui savaient travailler pour la prospérité immédiate du pays. Les artisans mêmes ne mettent leur habileté qu’au service d’esthétiques empruntées au hasard de relations commerciales sur les rives du Nil, de l’Euphrate ou de l’ةgée. On a beaucoup parlé des mœurs licencieuses des Carthaginois, des lupanars sacrés, ou des abominables autodafés qui voyaient l’immolation de centaines de nouveau-nés. En réalité, les Carthaginois n’étaient ni meilleurs ni plus mauvais que les Grecs ou les Romains. Les Carthaginois aimaient le confort. Leurs maisons étaient dotées de salles de bain. Les citadins aimaient la pâtisserie et le bon vin. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Dons/19/1076 | 900/1066/1 | Livre | BU Centrale Batna 1 | Premier étage : Histoire de l'Algérie | Exclu du prêt |