Titre : | Le 17 octobre des Algériens |
Auteurs : | Péju Paulette |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Alger : Média plus, 2011 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-9961-922-92-7 |
Format : | 200p. / 23cm. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 965 (Histoire de l'Algérie) |
Catégories : | |
Mots-clés: | 17 octobre ; Algériens |
Résumé : | A` cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, Paris a connu, dans l'ignorance de presque tous, le plus grand massacre d'ouvriers depuis la Semaine sanglante de 1871. Des dizaines de milliers d'Algériens manifestant sans arme ont été violemment réprimés par des policiers aux ordres du pré-fet Maurice Papon : 15 000 arrestations, des hommes jetés à la Seine, peut-être deux cents morts. Et pendant une trentaine d'années, nul n'a parlé du drame. Pourtant, dès l'époque, des femmes et hommes courageux ont tenté de le faire connaître. En témoigne le texte inédit que Paulette et Mar-cel Péju devaient faire paraitre à l'été 1962 et publié ici pour la première fois. Nourri de nombreux témoignages d'Algériens recueillis à chaud, sa lecture ne laisse pas indemne. Il est précédé d'une introduction détaillée de Gilles Manceron, qui jette une lumière neuve sur la préparation d'un événement longtemps considéré comme une énigme. Papon était appuyé dans le gouvernement par ceux qui désapprouvaient les choix du général de Gaulle dans les négociations en cours pour l'indépendance de l'Algérie. Le préfet a constitué des " équipes spéciales " qui se sont livrées au mitraillage de cafés et de passants algériens, faisant des dizaines de victimes. Et il a or-chestré la violence de la répression de la manifestation pacifique appelée par le FLN en donnant aux policiers une sorte de permis de tuer. Gilles Manceron éclaire également les raisons qui expliquent la longue occultation du massacre : sa dissimulation par ses organisateurs au sein de l'E'tat français ; l'effacement de sa mémoire par le Parti communiste au profit de celle de la répression de Charonne en février 1962 ; le silence des premiers gouvernants de l'Algérie indépendante, car les organisa-teurs de la manifestation étaient devenus leurs opposants – c'est d'ailleurs pourquoi le texte des Péju n'est pas paru comme prévu. Ce livre explique la logique implacable d'un événement qui correspond aux derniers feux de la folie coloniale. Le 17 octobre 1961 marque la fin et le paroxysme d'un épisode où la France s'est écartée des principes hérités des plus grands moments de son histoire. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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Hist.Alger.A/74 | 965/75/1 | Livre | BU Centrale Batna 1 | Premier étage : Histoire de l'Algérie | Exclu du prêt |