Résumé :
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La désobéissance, pour Renzo Piano, est la seule façon d'exercer son métier car elle permet de prendre un temps d'avance sur son temps. C'est une attention et une vigilance au quotidien, qui se manifestent par un respect du paysage, des coutumes et des traditions de chaque pays, mais c'est aussi la garantie de jeunesse et de raîcheur, et la marque d'un professionnalisme qui permet de réinventer sans cesse des formes nouvelles.
La Désobéissance de l'architecte est une sorte d'autobiographie qui, de Gênes, nous mène au centre Georges-Pompidou, à Paris, de la Postdamer Platz de Berlin à l'auditorium de Rome, du centre culturel Jean-Marie-Djibaou, en Nouvelle-Calédonie, au musée de Sarajevo, mais c'est aussi le manifeste d'un créateur enthousiaste et réaliste, ouvert à toutes les disciplines, qui compte des amis dans tous les domaines de la création et mène une véritable réflexion sociale sur les villes et les banlieues, enrichie d'une réflexion éthique et esthétique sur le sens que nous entendons donner à nos vies.
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